Que dire de ce séminaire, tant nous avons vu d’excellents professeurs d’Aïkido !
Pour ce qui est du voyage, Granozzo n’est qu’à quelques kilomètres du dojo de Novara.
Néanmoins, partis à 11h, nous ne sommes arrivés qu’à 19h, juste à temps pour le cours du vendredi. En effet, nous avons eût droit à un nombre impressionnant de bouchons entre Lucerne et le tunnel après la douane à Chiasso. Ce sera du même acabit au retour le dimanche. En plus du prix excessif du café et de l’essence (2.45 € la tasse ou le litre) !
Sur place, à Granozzo, était installé un vaste dojo dans un gymnase au bord des rizières. Manquait un peu la climatisation, et il a fallu s’adapter à une chaleur exceptionnelle pour Mai dépassant les 30°. Nous y avons retrouvé Paul, mélange de corse et de marseillais sympathique et Gabi qui part bientôt vivre à Castelnaudary.
Je ne décrirai pas ici le détail de ce qui nous a été montré, mais notre panier s’est vite rempli avec :
Mirco Angeletti de Mogliano : subtile présentation des possibilités de guider son uké en travaillant le katatedori sans se tenir, pour travailler la bonne ligne.
Guiliano Gionnoni de Bizenzio : un travail propre et une ligne fluide.
Jan Eriksson de Suède : riche culture de l’aïkido avec Tamura puis Yoshigasaki, la méthode suédoise pour démontrer que finalement les vikings savent travailler tout en souplesse, notamment grâce au misogi.
Jayesk Karadia de Londres : Ce petit londonier sait démontrer son habilité au Jo, ou la force n’est pas un atout. Sur la tatami, son air doux rassure les ukés, mais attention, il est très vif.
Philippe Burgess de Coventry : Un grand professeur Kudan toujours souriant et calme gui propose beaucoup d’exercices préparatoires à deux.
Josep M.Ramon de Valence : des techniques essentielles venues du soleil de Valence.
Mario Peloni de Florence : 9e Dan le plus ancien avec ses 90 ans, toujours jeune homme avec son petit sourire. Avec l’aide d’Andre Nocquet et Kobayashi, il a aidé à faire connaitre l’Aïkido en Italie
Bruno Maule de Novara : Shihan, expert dans de nombreux arts martiaux, vieil ami de notre dojo, il est notre référence. Ses élèves ont un niveau incroyable. Nous suivons avec attention Sara, qui est une de ses principale instructrice.
Maurizio Volpe de Novara : toujours excellent pédagogue, il sait vous expliquer le kumitachi comme personne.
Nous avons pu assister à des passages de grades en fin de soirée, mais il nous restera en mémoire celui de Sara, pour son diplôme d’instructrice Nidan. Elle a enchainé sous une chaleur écrasante, avec la fatigue du séminaire, sans jamais s’arrêter, sans fautes les tsuburis de Bokken Jo, Hitori waza et le Kumiwaza et son randori final avec quatre attaquants. Honnêtement, ce petit bout de femme m’étonnera toujours….
Merci encore à Bruno Maule, Sara, Francesco, Roberto ...
Pour l'accueil au Dojo, où on nous avait disposé des matelas sur les tapis du dojo, pour les repas à l'auberge (où la bière et le vin coule à des tarifs inconnus en Suisse), et où nous avons pu déguster notre première Panice, plat à base de riz, haricot en grain et chair à saucisse sous les 30° (pas sur de l'orthographe).
